La Reserve Bank Of New Zealand et la Banque du Canada Décident de leurs Taux d'Intérêt
Les réunions sur les taux d'intérêt de la Reserve Bank of New Zealand, de la Banque du Canada et de la Banque Centrale Européenne attirent l'attention des investisseurs et des traders cette semaine.
Alors que les marchés mondiaux digèrent les bonnes données sur les emplois non agricoles aux États-Unis publiées vendredi, les économistes chercheront des éléments d'information pour être en mesure de prévoir l'avenir des politiques monétaires dans ce groupe de pays.
Sommaire
Décision sur les Taux d'Intérêt de la RBNZ
Mercredi matin, la Reserve Bank of New Zealand (RBNZ) devrait annoncer sa décision sur les taux d'intérêt. Les économistes ne s'attendent pas à un changement de politique monétaire à l'issue de la réunion du conseil d'administration de la RBNZ. Une enquête de Bloomberg News a montré que les 15 analystes interrogés prévoyaient que la RBNZ maintiendrait le taux officiel (OCR, Official Cash Rate) pour la sixième fois d'affilée.
L'économie néo-zélandaise a connu une récession technique au second semestre 2023. Certains analystes suggèrent que d'autres signes d'une faible reprise économique pourraient forcer la RBNZ à prendre des mesures.
Il y a quelques jours, le gouverneur de la RBNZ, Adrian Orr, a déclaré que la banque centrale était sur la bonne voie pour ramener l'inflation aux niveaux visés. "Nous nous trouvons maintenant dans une situation beaucoup plus favorable, où la plupart des banques centrales estiment que nous sommes revenus à la maîtrise de l'inflation, mais nous n'en sommes pas encore là. Les attentes en matière d'inflation ont été la principale préoccupation ; plus les consommateurs pensent que l'inflation augmentera l'année prochaine, plus l'inflation augmentera l'année prochaine", a-t-il fait remarquer. M. Orr a également réaffirmé que la RBNZ était "concentrée sur son travail de contrôle de l'inflation".
Décision sur les Taux d'Intérêt de la Banque du Canada
Le conseil d'administration de la banque centrale canadienne se réunira mercredi pour décider de la politique monétaire. Comme pour la RBNZ, les analystes de marché prévoient que les coûts d'emprunt resteront inchangés suite à la réunion. Les économistes de la Banque Royale du Canada ont suggéré que la BoC pourrait essayer de garder ses options ouvertes dans la mesure où "elle s'est montrée assez peu engageante sur la date des premières baisses de taux d'intérêt".
Carolyn Rogers, premier sous-gouverneur de la Banque du Canada (BoC), a déclaré il y a dix jours que "l'inflation a beaucoup baissé ; nous devons terminer le travail. À l'avenir, l'inflation pourrait être plus menaçante qu'elle ne l'a été au cours des dernières décennies". M. Rogers a également indiqué que la productivité canadienne était faible et qu'elle n'avait pas augmenté depuis la fin de la pandémie, ajoutant que les niveaux d'investissement contrôlés étaient faibles, comme dans les années précédant la pandémie.
Kashkari, de la Fed : L'Inflation Américaine doit Atteindre les 2%
Dans son allocution prononcée à l'Université du Montana, le président de la Réserve Fédérale de Minneapolis, Neel Kashkari, a déclaré qu'il ne fallait pas s'arrêter en si bon chemin dans la lutte contre l'inflation, dans la mesure où le niveau des prix oscille toujours autour de 3%. M. Kashkari a indiqué que le marché du travail aux États-Unis était toujours dynamique, mais pas autant qu'il y a un an.
En ce qui concerne les cryptomonnaies, M. Kashkari a indiqué qu'elles ne pouvaient pas être utilisées comme couverture contre l'inflation ou comme moyen de stockage de la valeur, en raison de leur trop grande volatilité.
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